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Six mois Six balles
Six mois Six balles
  • Utiliser le jonglage comme premier contact lors de notre voyage en Asie centrale. Les photos presentes sur ce site (exceptees celles de l'album "un avant gout du voyage) sont l'unique propriete de Thomas PENSIVY et Catherine Toumelin. Elles ne sont pas li
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Six mois Six balles
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5 septembre 2008

NOUS NE SOMMES PAS DES EXPLORATEURS...

...NOUS SOMMES SEULEMENT DE SIMPLES SPECTATEURS D'UN MONDE EN PLEINE EVOLUTION.
Et c'est deja pas mal !

Un petit peu de deception la dedans ?
Surement, surtout pour Thom qui avait commence une fac de sociologie pour aborder l'ethnologie...
Lui qui croyait qu'en passant a Pai, il allait pouvoir aller a la rencontre de "tribus" (une tribu etant souvent definie comme etant un groupe de personnes vivant sous l'autorite d'un meme chef), des gens habilles en costumes traditionnels, vivant dans des huttes et perpetuant des rites ancestraux...
Un petit peu naif ? Peu etre...

Nous n'etions peut etre pas au bon endroit, surement pas au bon moment.

Nous sommes alles dans ce qui est indique sur la carte comme etant un village Lisu.
Certaines femmes sont habillees en costume traditionnel (de couleur bleue, mauve, rouge et jaune).
Leurs activites principales semblent etre le tissage de differents produits (sacs, chapeaux pour touristes) et la culture, la vente de legumes sur les marches.
Certaines d'entre elles et leurs familles ont telephone portable et voiture.
Dans le village nous croisons un homme completement defonce, surement a l'opium tres present dans la region.DSC_0806
Nous apercevons un groupe d'enfants et decidons de jongler.
Leur reaction est surprenante, ils nous demandent 10 baths.

Preuve que le tourisme massif et la curiosite des hommes (nous y compris), pervertit le mode de vie de ces tribus.

Autre gros probleme : l'opium.
Apparemment facile a trouver dans certains villages.
Certains touristes essayent, juste une fois... La population elle, reste confrontee a cette situation et a cette drogue tous les jours. Certains villages ne se releveront jamais de ce tourisme inconscient. Et d'autres perdent un proche dans la guerre impitoyable a la drogue qu'a lance le gouvernement Thailandais.

Nous ne voyons peut etre pas toujours ce que nous aurions voulu voir...

Nous essayons a travers nos recits et nos photos de vous faire partager ce voyage.

Et on apprend a profiter de tous les plaisirs que la vie nous offre...
On va aux cascades. On fait du toboggan sur la roche avec un gars du coin qui parle trois mots d'anglais...
On se balade dans un village ou personne ne va car il n'y a rien a voir, les gens nous sourient...
On rentre dans une garderie ou quarante gamins crient, se chahutent et pleurent. On jongle. Presque plus un bruit, des rires et des sourires...
On se promene dans Pai, a la tombee de la nuit. Il y a une panne d'electricite. On rencontre Somsak, un guide de trek d'une cinquantaine d'annees au sourire d'un jeune de vingt ans. Il nous dit qu'il neige au Kenya...
On boit une biere et discutons avec Nelson, un philippin...

Pai est une ville paisible la plupart du temps.
Posee au fond d'une vallee verte, au bord de la riviere du meme nom. Trois mille habitants y vivent...
On y trouve presque toutes les religions: musulmans, juifs, bouddhistes, chretiens... et apparement tous cohabitent sans soucis, tant que les uns et les autres se respectent.
Les artistes et musiciens sont ici chez eux.
La facon de concevoir le tourisme et d'aborder les etrangers est totalement differente du sud du pays. On ne se sent pas agresse, personne ne vous prend la main pour vous emmener dans son magasin. C'est une autre facon de voir et de penser.

Etre avec des gens sympas et souriants la plupart du temps, ecouter Manu Chao, Bob, The Doors ou bien d'autres, gouter a differentes nourritures de qualite et pas tres cheres, avoir les cascades ou les sources d'eau chaude a proximite...

Utopai ?
Non... mais gardez ca pour vous...

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